Peter Grimes, Opéra Grand Avignon:
– Arts-Spectacles: Ouverture de saison à l’Opéra d’Avignon avec Peter Grimes de Britten ou «Tempête sous un crâne » Federico Santi, subtil, incisif, monte fièrement à la barre du navire. En véritable maître des pulsations et des nuances, dans un mélange de sadisme trouble et de révolte passionnée, le chef se montre un vrai virtuose dans sa manière de nous rendre attachante la bizarre partition de Britten. Splendeur des cuivres, irrésistible sensualité des corde, atmosphère magique du pouvoir évocateur des Interludes Marins.
– Opéra Magazine: Le plus enthousiasmant, peut-être, reste la performance de l’Orchestre National Avignon-Provence, dirigé avec un métier confondant par Federico Santi. Pour leur première rencontre avec Peter Grimes, chef et instrumentistes se surpassent, dans une partition extrêmement compliquée à mettre en place.
Un véritable souffle émerge de la fosse, emportant le spectateur dans un voyage qu’il n’est pas près d’oublier.
Richard Martetv
– Bachtrack: Un Peter Grimes d’exception à l’Opéra Grand Avignon Mais c’est d’abord la suprême qualité de la musique jouée par l’Orchestre National Avignon-Provence qui nous comble d’emblée. Elle fait ressortir les orchestrations très variées et riches de séquences envoûtantes, ainsi que le génie mélodique de Britten, qui font de Peter Grimes un si grand chef-d’œuvre. Sous la direction de Federico Santi, tous les instrumentistes font preuve d’une concentration sans relâchement et le chef parvient à doser les volumes des différents pupitres en une alchimie enthousiasmante. Les exemples sont nombreux, comme les flûtes et la harpe pendant le récit de Peter de la mort de son premier apprenti, les trombones régulièrement menaçants, ou encore l’ensemble des cordes pendant les introductions et interludes musicaux. La précision rythmique est aussi impeccable, aussi bien pour les instrumentistes que les choristes, ces derniers provenant des deux chœurs de l’Opéra Grand Avignon et de l’Opéra national Montpellier Occitanie.
– Scènes Magazine (Swiss magazine, on paper): Le faut saluer le chef Federico Santi qui parvient à obtenir un résultat époustouflant de la part de l’Orchestre National Avignon-Provence, la musique produisant un délice permanent à nos oreilles. François Jestin
– Opera Online: Un éblouissant Peter Grimes pour la réouverture de l’Opéra Grand Avignon (Chronique)Violent et réglé avec précision, ce spectacle répond au tissu symphonique très serré qui monte de la fosse. L’Orchestre National Avignon-Provence, puissant et transparent, se surpasse comme jamais, et ne faiblit pas un seul instant. L’excellent chef italien Federico Santi fait notamment des fameux Sea Interludes des pages dramatiques particulièrement angoissantes.
– Premère Loge: Peter Grimes à Avignon : ouverture en grand ! – Première Loge Le chef Federico Santi a accompli un formidable travail et cela s’entendait avec bonheur. Ce n’est pas un hasard si, au tombé de rideau, l’orchestre s’est immédiatement mis à l’applaudir. On admirera l’énergie déployée dans celui de la tempête, la subtilité de timbres et la poésie recherchées dans le bouleversant dernier interlude ouvrant sur le drame final. Tout au long de l’œuvre, les musiciens étaient en phase avec son esprit, changeant. L’orchestre s’investit totalement dans le spectacle, avec un pupitre de cuivre superlatif, vibrant, feulant, grondant, avec une petite harmonie toujours pertinente (clarinettes et flûtes en tête, mais bassons et hautbois ne sont pas en reste). Le ronflement des contrebasses, le chant des violoncelles viennent renforcer la réussite.
– Anaclase: http://anaclase.com/chroniques/peter-grimes-3 Par son écriture qui alterne grands tutti et traits chambristes d’un dessin hyper précis, Peter Grimes n’est assurément pas une page facile pour la fosse. Si nous avons constaté à plusieurs reprises le constant progrès dans lequel s’est tenu l’Orchestre National Avignon-Provence ces dernières années, la représentation de cet après-midi confirme un niveau qui déploie d’innombrables qualités au fil du spectacle. Bravo à tous les musiciens, ainsi qu’à Federico Santi qui, au pupitre, cisèle adroitement l’exécution, dans un équilibre jamais pris en faute avec les voix.
– Olyrix: https://www.olyrix.com/…/peter-grimes-britten… Federico Santi, à la tête de l’Orchestre National Avignon-Provence, parvient à capter l’essence de la partition de Britten. Les textures orchestrales sont caractérisées, les dissonances soulignées et des silences appuyés, de manière à assoir l’ambiance sombre, mystérieuse et inquiétante sur un son riche et fougueux.
– Wanderer: https://wanderersite.com/2021/10/tous-sur-le-pont-davignon/ L’Orchestre National Avignon-Provence est bien sûr un protagoniste essentiel dans une œuvre qui a été popularisée en partie grâce au Sea Interludes réunis par le compositeur en une suite de concert : sous la direction de Federico Santi, il relève le défi avec panache et parvient à traduire toute la palette maritime de l’œuvre. Le chef trouve également le tempo juste pour les scènes plus dramatiques et les moments d’affrontement.
– Libre Théâtre: https://libretheatre.fr/peter-grimes-de-benjamin…/… La richesse de la partition symphonique de cette œuvre est brillamment portée par tous les pupitres de l’Orchestre national Avignon-Provence, sous la direction de Federico Santi, notamment lors des magnifiques interludes, où les arpèges chatoyants et les mélodies harmonieuses flirtent avec les dissonances. Le public a longuement ovationné tous les artistes qui ont participé à cette création audacieuse.
– Concert Classic: Peter Grimes inaugure l’Opéra Grand Avignon rénové – Mortelle rumeur et vrai succès — Compte-rendu Sous la direction de Federico Santi, l’Orchestre National Avignon-Provence s’empare de l’ouvrage avec beaucoup d’assurance. Cet orchestre a désormais une âme, de la rondeur, des couleurs et une vraie présence. La précision est au rendez-vous de tous les pupitres et la complicité entre les instrumentistes indéniable. Federico Santi mettre ces qualités à profit pour donner toute sa dimension émotionnelle à la musique de Britten.
– Res Musica: Peter Grimes rouvre les portes de l’Opéra d’Avignon – ResMusica L’Orchestre National Avignon-Provence, en grande forme sous la baguette de Federico Santi commence très fort. Les Interludes marins sont soignés, et la mer démontée de la tempête du I avec ses violons en folie, ne laisse personne indifférent. Après un entracte curieusement placé au cœur du second acte, la reprise est plus délicate (solo de violoncelle de la Passacaille) mais l’élan reprend jusqu’à l’étonnant chœur de la chasse à l’homme du troisième acte, l’interlude qui suit n’étant pas sans connivence avec l’ultime en ré mineur de Wozzeck. C’est le chœur, tout de précision et d’articulation, personnage essentiel de l’action, que l’on félicite en premier. Les Peter Grimes hurlés face public couronnent une prestation galvanisante.
– Opéra Magazine: Đăng nhập hoặc đăng ký để xem À saluer, également, la performance des chœurs et de l’Orchestre National Avignon-Provence, dirigé avec un métier confondant par Federico Santi”
Barbiere di Siviglia, Teatro Comunale di Bologna:
– GB Opera Magazine: https://www.gbopera.it/2019/03/bologna-teatro-comunale-il-barbiere-di-siviglia/ Il principale pregio, va detto subito, è quello di un ritmo serrato, costante, folgorante, gestito dalla bacchetta di Federico Santi, che soprattutto nel primo atto riesce ad essere insieme pulita e comica senza alcuna concessione alle caccole della tradizione, completamente ripulite -tanto da rendere (finalmente) quasi irriconoscibile il capolavoro rossiniano, che ne emerge in apollinea bellezza… Come già detto, un esito tanto felice (con ovazioni per tutti) non sarebbe stato possibile senza la concertazione di Federico Santi alla guida dell’Orchestra del Comunale di Bologna: una prova di dinamismo, agilità, pulizia e soprattutto di leggerezza che ancora oggi, dopo l’esempio abbadiano, quarant’anni di festival pesarese e cinquant’anni di filologia, è ancora raro trovare. Ne beneficia ovviamente l’esito del teatro musicale nella sua interezza.